La couverture

« L’habit ne fait pas le moine »
« On ne juge pas un livre à sa couverture »
Si, a priori, la couverture d’un livre ne préjuge pas de son contenu, une couverture attrayante ne gâche rien.
La couverture, comme expliqué dans le glossaire, est constituée de la première de couverture, du dos et de la quatrième.

Le dos

Votre imprimeur vous communiquera son épaisseur. Vous devez donc achever la mise en page du texte avant de contacter l’imprimeur. En fonction du nombre de pages et de l’épaisseur du papier, que vous déciderez avec l’imprimeur, vous aurez la largeur de dos. Avec cette largeur de dos, vous pourrez bâtir la couverture. On utilise en général la même police pour les titres et nom d’auteur sur le dos et la première de couverture.

La quatrième

En sus de l’ISBN et du code-barres, votre quatrième de couverture va contenir le résumé du livre. Dans votre résumé, vous devez donner un avant-goût de votre texte, sans rien dévoiler de crucial.
Par exemple : « Il la regarde, elle le regarde. Ils s’aimeront pour toujours malgré les obstacles. »
Ceci n’est pas un bon résumé, pour trois raisons.
D’abord, c’est mièvre. Ensuite, c’est peu ou prou le résumé qui figure sur tous les romans à l’eau de rose. Enfin, à quoi bon lire le livre, vous en dévoilez la fin et donnez même un aperçu des péripéties (elle va être enlevée par un prétendant éconduit et sera sauvée après moult rebondissements par son âme-sœur).
Prenez le temps de travailler le résumé et de le faire relire au même titre que votre texte complet.

La première de couverture

C’est la vitrine de votre livre. Une bonne vitrine donne envie d’entrer dans le magasin. C’est la même chose pour une couverture.
Si dans les littératures « sérieuses », la sobriété est privilégiée, elle n’est pas obligatoire.
Devant une couverture élaborée, soignée graphiquement, vous sentirez vos doigts fourmiller et aurez envie d’attraper ce livre pour le dévorer. Seulement, n’est pas Banski qui veut.
Vous voulez une couverture qui se distinguera ? Faites appel à un illustrateur et à un graphiste. Ils sauront vous écouter, définir une orientation pour le visuel de la couverture, et vous faire des propositions.
La littérature jeunesse, la science-fiction, le merveilleux et la fantasy se prêtent bien à des couvertures très travaillées, et elles font partie intégrante de l’histoire.
À l’inverse, certaines maisons ont fait de la sobriété une signature pour leurs livres. Ainsi, Les Éditions de Minuit ont un design de couverture très reconnaissable pour la littérature.

À vous de voir de quel côté votre cœur balance, mais gardez à l’esprit que la sobriété peut, sans la notoriété d’une histoire éditoriale derrière, vous desservir. De même, une couverture très chargée mais mal travaillée donnera une impression brouillon.

 

        

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