En tant qu’auteur, il n’est pas nécessaire que vous fassiez l’acquisition d’un logiciel de mise en page ou de traitement de texte professionnel pour préparer la mise en forme de votre texte.

Lorsque vous saisissez votre livre sur ordinateur, le logiciel va déjà faire une partie du travail à votre place. Ainsi, vous n’avez pas à vous soucier des espaces insécables avant les doubles signes de ponctuation (?;:!), votre logiciel les insère de lui-même. Les capitales, sauf exception, se mettent automatiquement en début de phrase.

Il reste cependant quelques opérations que vous pouvez réaliser manuellement pour que votre texte soit plus propre.

Un outil parfois négligé mais qui peut vous aider est l’affichage des caractères masqués. Certes, votre texte se retrouvera alors constellé de marques qui au début vous gênerons, mais ces marques vous fourniront des repères une fois que vous vous y serez habitué. Elles permettent ainsi de repérer facilement les doubles espaces ou les insertions de saut de ligne à la place de retours charriots en fin de paragraphes.

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Dans les dialogues, les incises commencent par une minuscule, même après un point d’interrogation ou d’exclamation. Votre logiciel considèrera souvent que c’est une nouvelle phrase, à vous de retirer cette capitale.

Ex : – Comment peux-tu dire une chose pareille ? demanda-t-elle.

Si votre texte contient des nombres, il est de bon ton de les solidariser avec l’unité qui les suit (12 ans, 3 kg) en remplaçant l’espace entre eux par une espace insécable. Pour ce faire, sélectionnez l’espace entre le chiffre et l’unité, et remplacez-la par l’espace insécable que vous trouverez dans les « caractères spéciaux », également appelés « glyphes » ou « symboles ». Cela aura pour conséquence, si l’unité n’a plus la place de rester sur une ligne, d’emmener le nombre associé avec elle. Si votre texte compte beaucoup de nombres, mémorisez le raccourci clavier pour les espaces insécables, vous gagnerez ainsi un temps certain.

Si vous intégrez des notes de bas de page à votre texte, encore une fois, laissez le logiciel faire le travail à votre place. Positionnez le curseur de la souris à l’endroit où vous voulez placer l’appel de note et insérez la note. La note apparaîtra sous un filet en bas de page, et se déplacera automatiquement si vous déplacez le paragraphe contenant l’appel. À l’inverse, si vous insérez manuellement un chiffre que vous mettez ensuite en exposant, puis tapez la note en bas de la page, vous devrez ensuite répéter cette manœuvre à chaque fois que vous déplacez la note. De plus, si vous confiez votre livre à un professionnel pour la mise en page, il devra ressaisir l’intégralité des notes, du fait des changements de format de document et de police.

Une fois que vous avez terminé la saisie de votre ouvrage, pensez à lancer la vérification orthographique de votre traitement de texte. Elle chassera pour vous les fautes de frappe, les oublis, et vous permettra même de corriger certains accords. Attention, il arrive parfois que des accords dans des phrases complexes lui échappent un peu, à vous donc d’être vigilant et de ne pas appliquer aveuglément ce que préconise le correcteur d’orthographe.

Enfin, vous pouvez également utiliser l’outil de recherche pour faire la chasse à certaines erreurs. Si, pour des questions de coordination, vous avez tendance à inverser certaines lettres, utilisez ce moyen pour chercher rapidement toutes les occurrences d’un mot ou groupe de lettres. L’outil de recherche permet également de vérifier que vous avez toujours orthographié de la même façon certains mots, comme par exemple les noms, sans avoir à relire entièrement le texte.

Ces astuces de saisie et de vérification vont de pair avec la création et l’application des feuilles de styles afin d’obtenir une première mise en page propre.

(Sur le même thème, voir : Les feuilles de style et le format de document)